Coprolâtrie, n.f.

Coprolâtrie, n.f. du grec kopros et latria : adoration de concepts, idées, systèmes, objets ou de quelque forme proclamée artistique par une quelconque instance ou personne, n’ayant pour seul mérite que celui d’exister et dont la perception provoque chez la personne saine des réactions de répulsion pouvant aller jusqu’à la nausée.

  • La plus moderne et la plus générale coprolâtrie est celle qui a eu l’art contemporain pour objet
  • Ainsi nous ferons voir la haine de la patrie, Pour qui vont les bas coeurs jusqu’à la coprolâtrie
  • On peut juger avec quelle coprolâtrie il [Buren] fut reçu par un peuple de commerçants et de gens du marais dont il avait été le compagnon

En dérive l’adjectif coprolâtre :

  • Ces foules coprolâtres se massaient dans l’immense salle du FRAC, entièrement payée par le contribuable, où une sculpture d’étrons subventionnée par le Conseil Général venait d’être installée. M. X. passa par là et fut pris de violentes nausées dont l’effet ne manqua pas de captiver participants et experts du monde de l’art.

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