Gastérodule, adj. du grec gaster, gastros, ventre et dulie, vénération : Se dit des personnes ombilissantes qui voient dans la matérialité pure le gage de la félicité.
- Le néaniais gastérodule ombilissait devant son miroir en crevant ses boutons, tout en pensant (sic) à l’effet que pourrait produire sa nouvelle crête, qui s’élançait fièrement sur son chef juvénile par la grâce d’un pot entier de gel, sur l’esprit des femelles.
- Ce pédifoliste gastérodule n’avait de cesse d’écumer les bas-fonds à la recherche de chair fraîche à consommer avant la date de péremption. C’est ce que la vulguère appelle « faire l’amour ».
- Ce bon gros bourgeois gastérodule, tout confit dans la graisse et l’autosuffisance, s’endormit sur son portefeuille, plein de contentement en raison des merveilleux bénéfices qu’il venait d’engranger aux dépens des enfants des bidonvilles de Bombay.
- Quant à ces païens gastérodules, qui ombilissent sans cesse en affligeant le monde, « leur fin, c’est la perdition, eux qui font leur Dieu de leur ventre, et mettent leur gloire dans ce qui faut leur honte, n’ayant de goût que pour les choses de la terre (Ph 3:19) ». Ceux-là, qu’ils soient anathèmes – Abbé J. Herbottin, Enarrationes super Epistolas Apostolorum pro veritate catholicae et apostolicae fidei ac doctrinae adversus impia ac valde pestifera Walteri Kasperi dogmata, t. CLXI, p. 893, col H, l. 75.
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