Mororrhée, n.f

Mororrhée, du grec stupide et couler, fluer : flux de paroles inutiles et sottes provoquant une progressive montée en température chez leur infortuné auditeur.

  • Dylan, jeune néaniais abreuvé des bas fonds de l’interéticule, tentait de séduire une jeune fille au visage angélique et au port d’une rare élégance dans la vulguère. Il ombilissait en émettant une interminable mororrhée jusqu’au moment où Louise-Charlotte, dont les oreilles saignaient après une énième grossièreté, l’assomma à grands coups de dictionnaire des nouveaux mots désuets.
  • « C’est la seule alternative possible », hurlaient en choeur les politapins sur les plateaux de télévision. Pour le faire accroire aux foules, les prophètes des différentes vagues de la vérole couronnée nous abreuvèrent de leurs mororrhées diafoires, manifestant ainsi de la plus éclatante des manières que selon eux, il faut mettre un terme à la politique pour passer au règne absolu des grands administrateurs. C’est la seule explication que nous pouvons donner à ce non-sens permanent que vomit le rhetorrisme de masse avilissant les populations depuis le début de ces sinistres années 2020.
  • Les écologistes, dont les mororrhées aiment à se calquer sur les propos de Greta Montargent, ne parviennent jamais à s’abstraire de leur dialectique avoque, se condamnant ainsi à passer aux yeux de tous pour d’éternels néaniais.

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