Politapin, n.m provient d’un mot d’ancien français qualifiant un sophiste imbourdunant les chalands pour les mieux séduire: Personne entrant en campagne pour solliciter les suffrage des électeurs, en général préalablement méprisés, en vue de remporter un honneur public afin de satisfaire son orgueil et pouvoir servir ses intérêts propres ou ceux de ses affidés. Ce substantif s’emploie autant pour un homme que pour une femme.
- Si le terme « intérêt général » a remplacé le « bien commun », c’est parce que nous sommes gouvernés par des politapins et non par des hommes d’Etat. Alain Quellefinecroûte, de l’Académie.
- Les politapins volent en escadrille dès que se présente une déjection pestilentielle.
- Conflits d’intérêt et prévarication sont les deux mamelles des politapins.
- Il faut que les français sachent, n’est-ce pas, que l’argent qui a été volé par les politapins qui herpéhairent et qui socialissent ou qui a servi à la maçonnerie de l’UDF a été volé au peuple français, a été volé dans leurs poches. Jean-Marie Lipoune.
- Les Français peuvent admirer les grands ébats des politapins organisés par les chaînes du sévice public.
- Un politicien devient un politapin sitôt qu’il fenest en sacrifiant toute conviction sur l’autel des intérêts de son parti.
- Les mendabres du pouvoir grégalien sont les complices objectifs des basses visées des politapins de tout poil.
- Le moteur du politapin fonctionne toujours à l’égonomie.
En dérive le verbe politapiner: appeler les électeurs à apporter leur suffrage afin de s’assurer une pension et une charge et se souvenir d’eux à nouveau lors d’une prochaine déchéance électorale.
- Autant naguère les arrivistes suppliaient le Roy de leur attribuer une savonnette à vilains pour les ennoblir, aujourd’hui on politapine sans vergogne auprès du peuple prétendument souverain moins pour la gloriole d’une charge publique que pour l’émolument confortable ou le pouvoir de nuire qu’elle procure bien souvent. Polinaire d’Yffignac, troisième discours sur la critique de la faculté de nuire.
- L’important politapin pouvant politapiner en tapinois se polycopie comme des lapins. Comptine composée Rue Saint Guillaume à l’usage des leçons d’éducation civique des écoliers de France et de Navarre.
- Il est édifiant de voir à quel point Jean-Luc Grolenchard politapine sans vergogne, en servant successivement à son ego la soupe de toutes les cantines de la gauche.
En dérive le substantif masculin politapinage, fait de partir en campagne pour obtenir un honneur public en vue de son intérêt propre.
- Il faudrait un référendum pour interdire le politapinage actif qui gangrène notre vie publique, car nous savons bien que le conseil constitutionnel censurerait une telle mesure, lui dont les membres ont été bien souvent d’ardents politapins. Eric Olivier, discours de Maubière.
- Politique ou politapinage, là est la question.
- Le politapinage, qui écoeure nombre de Français, est à n’en point douter la raison principale de l’abstention qui gangrène la vie politique.
- Le politapinage se nourrit d’égologues et de rhetorrisme pour favoriser un confortable entre-soi idéologique.
- La stabulité consentie par les masses lors de l’effroyable pandémie de la vérole couronnée laisse à penser que le politapinage a – hélas – encore de beaux jours devant lui.
En dérive le verbe polytapiner: briguer un deuxième mandat pour nuire plus longtemps et plus radicalement encore.
- Manuel Omicron, bien qu’il ne l’avouait pas encore ne rêvait que de polytapiner.
- Il polytapinait avec assurance, usant des mêmes propos diafoires qu’il égrainait depuis le début de son premier mandat.
- Joseph Duventre sucrait les fraises à la Maison Blanche après avoir passé sa vie à polytapiner.
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