Vaularvement, n.m.

Vaularvement, n.m., de vautrement, et larva, cocon : fait de se reposer dans un confort douillet

  • Sandra Voltaire, afin de légitimer son amour du vaularvement, proclama qu’il existait un droit à la paresse.
  • Tyler, empêtré dans une mollesse l’inclinant au vaularvement, s’exclama d’une voix traînante: « Oh, demain, il faudra que je me lèverasse ! »
  • « Le vaularvement est à l’homme de la vulguère ce que la Vie éternelle était à nos pères. Aveuglé qu’il est par son confort, il en oublie sa vraie béatitude », soupira Henri-Jean Bott à son meunier, le farineux de la Baie, en constatant avec consternation que l’horizon de leurs contemporains se limitait à la retraite.

En découle le verbe se vaularver: se reposer mollement dans un confort douillet.

  • La paresse du duc de Vendôme était à un point qui ne se peut concevoir: il a pensé être enlevé plus d’une fois pour s’être opiniâtré dans un logement plus commode mais trop éloigné, et risqué les succès de ses campagnes, donné même des avantages considérables à l’ennemi par ne se pouvoir résoudre à quitter un camp où il se vaularvait à son aise. Mémoires du Duc de Saint-Simon, février 1706.

2 réflexions au sujet de « Vaularvement, n.m. »

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